Quand l’art prend la route : immersion dans le KMH Rally 2025 avec Eazy One
Renens, 5 septembre 2025. Le ronronnement sourd des moteurs se transforme en symphonie mécanique. Devant Highperformance, 15 supercars alignées scintillent comme des sculptures vivantes. Leurs courbes aérodynamiques ne laissent rien au hasard : extracteurs d’air, prises latérales béantes, freins en carbone-céramique, pneus Michelin Pilot Sport chauffés à blanc. Ferrari, McLaren, Porsche, Audi R8 V10 et bien sûr Lamborghini : tout est prêt pour le départ du KMH Rally.
Dans cette atmosphère électrisée, une œuvre capte les regards avant même le vrombissement du premier V12 : une toile monumentale d’Eazy One, graffeur et muraliste genevois, sponsor principal de cette édition.
Une Lamborghini SVJ transformée en icône visuelle
Sur la toile, c’est la Lamborghini Aventador SVJ qui s’impose. Plus de 770 chevaux de furie atmosphérique, un V12 hurlant jusqu’à 8 500 tr/min, et des lignes taillées pour fendre l’air. Eazy One l’a réinventée dans des teintes argentées, noires, blanches, violettes et grises, lui conférant une allure presque fantomatique.
Derrière elle, un univers visuel inspiré du bitume : pochoirs, signatures, fragments de damier de course. En arrière-plan, la cathédrale de Milan, témoin silencieux de ce dialogue entre performance brute et culture urbaine.
« J’ai voulu capter l’essence de la vitesse, cette sensation d’accélération qui plaque le corps contre le siège baquet, et la traduire en langage visuel », explique Eazy One.
Le rugissement du départ
Puis vient l’instant. Les boîtes séquentielles claquent, les V8 biturbo et V12 atmosphériques s’éveillent dans un concert mécanique. Le logo Eazy One orne fièrement chaque bolide.
Imaginez une caravane où l’on croise le hurlement d’une Ferrari 488 Pista à 8 000 tours, le sifflement des turbos d’une McLaren 720S, la poussée linéaire d’une Porsche 911 GT3 RS et le tonnerre rageur d’une Aventador SVJ en mode Corsa. Sur l’autoroute, ce n’est pas seulement un rallye : c’est une galerie d’art à 300 km/h.
Les routes, les haltes, les frissons
Les cols alpins deviennent des théâtres acoustiques : chaque rétrogradage libère des crépitements dans les échappements titane, chaque courbe s’accompagne d’une poussée de couple qui colle au siège. Les suspensions actives avalent le bitume, les ailerons dynamiques se déploient, la route devient piste.
Puis vient Milan. Trois nuits dans la capitale du design, ponctuées de soirées privées, avant l’apothéose : l’arrivée à Monza. Ici, les Formule 1 lancées à plus de 350 km/h rappellent que la passion automobile est avant tout une affaire de bruit, de vitesse et de frissons.
Quand l’automobile devient art
Le KMH Rally 2025 a prouvé qu’une supercar est plus qu’un simple outil de performance. C’est une sculpture mécanique, une extension de la personnalité de son pilote. Et grâce à la vision d’Eazy One, elle devient aussi une œuvre plastique, un manifeste artistique.
« Les supercars sont déjà des chefs-d’œuvre d’ingénierie. Moi, je voulais les habiller d’une dimension supplémentaire : celle de l’émotion visuelle, de l’énergie brute du graffiti », résume l’artiste.
Et vous ?
Concessionnaire, collectionneur ou amateur éclairé : imaginez vos véhicules, vos garages ou vos showrooms transformés en véritables galeries automobiles. Des fresques murales qui reprennent le design de vos bolides, des capots personnalisés, des casques revisités… Chaque projet devient une pièce unique où mécanique et art se répondent.
👉 La question est simple : la prochaine fois qu’un V12 hurlera sur l’autoroute, le verrez-vous comme une machine… ou comme une œuvre d’art en mouvement ?
